Sophia Antipolis attire un grand nombre de jeunes gens. Chaque
année, des milliers d'étudiants, de stagiaires et de jeunes diplômés,
fraîchement débarqués dans le monde du travail, choisissent le
parc scientifique. Ils viennent ici, attirés par le large éventail
de choix que leur proposent les écoles, les établissements d'enseignement
supérieur, les entreprises et les organisations. Cet endroit regorge
d'atouts pour votre avenir professionnel. Mais il y a évidemment
d'autres facteurs qui expliquent l'attraction que le site exerce
sur les jeunes. Ceux que nous avons interrogés ont notamment cité,
au nombre de ces facteurs, le soleil, la mer et la gastronomie
française en plus de la possibilité de pratiquer des activités
stimulantes et de faire des rencontres enrichissantes. Lorsque
nous les avons questionnés plus spécifiquement sur Sophia Antipolis,
ils nous ont fait part de leurs critiques quant au manque d'infrastructure
dans le parc, au faible développement des transports en commun,
à l'absence de pistes cyclables et à l'absolue nécessité d'avoir
le permis de conduire et l'accès à un véhicule. Les jeunes nouveaux
venus à Sophia souhaitent également pouvoir bénéficier d'une pédagogie
plus moderne et plus interactive, dans l'enseignement et dans
les entreprises, que ce que propose le standard français en la
matière. Par ailleurs, le dur labeur n'effraie pas ces jeunes
gens, avides d'apprendre et de se développer.
Petra et Åsa avec Bi
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Nous
vous présentons ci-dessous certaines conclusions que nous
avons tirées des entretiens réalisés avec les
jeunes qui travaillent et/ou font leurs études à Sophia.
Nous avons employé la technique de recherche participative
qui a été développée pour les projets
"Rapport sur les Années 90" et "Génération
Globale". La méthodologie et ses résultats sont présentés
dans ce site, sous ces mêmes rubriques. Les entretiens ont
été réalisés par deux assistantes de
recherche, Petra Johansson et Åsa Olsson, au cours du mois
de juillet 1999. Les entretiens qui suivent ne sont que de modestes
échantillons d'un matériel très riche qui comprend
notamment plusieurs films sur Sophia Antipolis en cours de production.
Un film en suédois est cependant déjà disponible.
L'objectif de ce projet est d'obtenir une connaissance approfondie
de Sophia, telle que les jeunes la voient ces jeunes qui
sont les adultes et les décideurs de demain. |
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- Sophia Antipolis est un site éminemment international;
on y rencontre des gens qui viennent des quatre coins du monde.
Michaël Auffret, 28 ans, est très satisfait de travailler
au parc scientifique. Depuis quatre ans, il fait office d'intermédiaire
entre les clients et les développeurs d'une société
de logiciels américaine -
Focus
Imaging - qui s'est spécialisée dans les logiciels
d'imagerie médicale. La société est située
à flanc de côteau, à l'une des extrémités
de Sophia, et bénéficie d'une vue à nulle
autre pareille sur la vallée et la Méditerranée.
Par la fenêtre panoramique géante, Michaël suit du
regard l'approche terminale d'un Airbus sur le point d'atterrir
à l'aéroport international de Nice à une
vingtaine de kilomètres de là. - La proximité
d'un aéroport international est importante. Je voyage souvent
et j'économise beaucoup de temps du fait qu'il me faut
moins d'une demi-heure pour me présenter à la porte
d'embarquement. Michaël est fasciné par le parc : - Les
technopoles telles que celle-ci sont rares! Mais il estime que
la comparaison de Sophia avec la Silicon Valley est légèrement
exagérée. - La Silicon Valley est bien plus vaste,
conclut-il. Néanmoins, Michaël s'attend à voir Sophia
Antipolis poursuivre son expansion et ainsi continuer à
se développer. - Sophia Antipolis est et demeurera une
réussite, assure-t'il. Un emplacement sur le site est pour
toute compagnie un gage de crédibilité. Je crois
que les technopoles telles que celle-ci sont amenées à
collaborer de plus en plus à l'avenir et que les organisations
verront qu'il est dans leur intérêt d'apporter leur
soutien à ce type de villages, ajoute-t'il en arborant
un franc sourire. - Comme preuve de l'intérêt et
du soutien que reçoit Sophia, il mentionne la profusion
d'ingénieurs informaticiens qui sont dans la région.
- Il est très aisé d'attirer des gens qualifiés
dans cette région; Michaël sourit tout en nous invitant,
d'un geste de la tête, à contempler par la fenêtre
les Alpes qui se parent des mille feux du soleil.
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Claire, Angela et Michele travaillent ensemble chez Nortel Networks,
une grosse société informatique. Elle sont toutes les trois dans
la société depuis plusieurs années et décrivent Sophia Antipolis
comme un village en plein essor.
-
Sophia Antipolis a démarré il y a trente ans mais le véritable
décollage ne s'est produit qu'il y a dix ans environ, et maintenant
c'est l'explosion. Le village
est spécial à cause de cette atmosphère cosmopolite et aussi parce
qu'il est le centre des technologies de pointe en Europe. Il y
a de nombreuses compagnies et je pense que toutes les grandes
compagnies dans le domaine des technologies de l'information et
des télécommunications auront des bureaux ici à l'avenir, nous
confie Michele Lacôme, 30 ans, au sujet du site.
Michele est d'origine américaine et son arrivée en France et à
Sophia Antipolis date de 1994. Chez Nortel Networks, elle occupe
la fonction de responsable grands comptes pour l'organisme de
formation sous-traitant.
Angela Palandri a 33 ans et a travaillé
à Sophia durant les deux dernières années. D'origine australo-espagnole,
elle a passé la plus grande partie de sa vie aux États-Unis. Elle
est spécialiste attachée aux grands comptes et travaille dans
le service de développement commercial du service clientèle. -
L'essentiel de ma carrière professionnelle, je l'ai passé dans
le service des ventes à voyager, et je crois que c'est cette combinaison
de ventes, de voyages et de connaissances linguistiques qui m'a
conduite ici. Je parle trois langues et je pense que c'est très
important pour les sociétés basées à Sophia d'avoir un personnel
polyglotte. Si vous n'êtes ni technicien, ni ingénieur, c'est
votre meilleur argument. - Sophia Antipolis existe par la grâce
du technoparc, j'ignore ce qu'il y avait ici auparavant et je
ne crois pas que le parc pourrait exister sans le business des
technologies de l'infomation. Le gouvernement français voulait
une région susceptible d'attirer de nombreuses entreprises et
ils ont choisi la plus belle de celles dont ils disposaient, dit-elle
tout en reconnaissant qu'elle ne conteste pas ce choix. - Sophia
a tout simplement tout ce qu'il faut et la raison de sa localisation
en cet endroit est l'attrait qu'exerce cette région. Nous avons
la plage, la montagne et le climat. La moyenne d'âge est basse
à Sophia Antipolis et je crois que ce sont ces avantages et la
technologie de pointe qui attirent beaucoup de monde.
Claire Gentil, française de
28 ans, a entendu parler de Sophia Antipolis pour la toute première
fois lors d'un séjour aux États-Unis. De retour
en France, elle entreprit de partir à la recherche d'un
emploi dans le parc.
-
C'est vraiment passionnant d'être jeune à Sophia Antipolis, et
je crois d'ailleurs que la plupart des gens ici sont jeunes. Ici,
la hiérarchie française n'est pas bien représentée et il est possible
de gravir les échelons. J'ai commencé à la réception il y cinq
ans et , depuis, je suis montée dans la hiérarchie à force de
travail. Actuellement je suis chargée de communication et j'assiste
les organisations en qualité de spécialiste dans les domaines
du marketing et de la communication.
Angela partage l'opinion de Claire sur le fait d'être jeune
à Sophia. - Professionnellement, c'est vraiment super d'être
jeune à Sophia, il y a une multitude de choix et beaucoup
de stimulation. On rencontre de nombreux concurrents et, en un
clin d'il, on peut se faire une idée de ce qu'ils
sont en train de faire, et puis on socialise avec beaucoup de
gens différents de toutes les entreprises. On est au courant
de presque tout ce qui se passe et ça c'est vraiment passionnant.
Claire et ses collègues travaillent énormément. Officiellement,
elles travaillent de 9 heures à 18 heures mais il leur arrive
souvent de finir plus tard et même de faire un saut au bureau
pendant le week-end. - Mes heures de travail réglementaires sont
de 9 heures à 18 heures, avec une pause déjeuner d'une heure,
ce qui est en théorie très raisonnable. Habituellement, nous faisons
des heures supplémentaires mais mon métier m'apprend beaucoup
et je me sens bien par rapport à ce que je fais : dans ces conditions,
pourquoi est-ce que je ne m'investirais pas à fond dans mon travail?
Michele a une fille de trois ans mais cela ne l'empêche pas de
nourrir des ambitions pour avancer dans la carrière. - Si vous
voulez avoir une vie de famille et une vie professionnelle, vous
pouvez y arrivez. Je ne prétends pas que cela est facile, mais
on peut y arriver.
Claire évoque les puissantes et influentes entreprises présentes
sur le site. - Je crois que ce sont ces entreprises qui font de
Sophia Antipolis un technopôle si spécial. Chacune de ces entreprises
est dynamique, intéressante, et c'est ce qui favorise la croissance
du parc. Claire, Angela et Michele ont une opinion générale positive
de Sophia mais les installations urbaines leur manquent. Elles
vivent toutes les trois en dehors de Sophia. - Sophia Antipolis
n'est pas le genre d'endroit que l'on visite le week-end parce
que c'est vraiment mort. Les gens travaillent ici mais résident
ailleurs, à l'extérieur du parc. Très peu de gens vivent à Sophia,
conclut Angela.
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Anna Heinz a 24 ans et elle est suédoise. À
Sophia Antipolis, elle suit des cours de marketing dans le cadre
d'un programme d'échange selon un accord passé entre
l'université de Stockholm et le Ceram, une école
de commerce internationale. - J'avais la possibilité de
venir ici dans le cadre d'un programme d'échange et les
raisons principales qui m'ont poussée à choisir
Sophia Antipolis sont le climat et les gens qui sont extravertis
et très ouverts.
Anna vit à Juan-Les-Pins et apprécie la diversité qu'offre la
région. - C'est une grande expérience pour moi d'être étudiante
à Sophia Antipolis et au Ceram. Un tas d'activités sont organisées
en dehors de l'école, nous allons skier dans les Alpes, je vais
dans de nombreuses fêtes et, pour ne rien gâcher, il y a le soleil!
Elle trouve aussi son compte dans la proximité des entreprises.
- J'ai suivi un cours de marketing sur Internet. Mon prof avait
besoin d'un vacataire pour l'été, du coup j'ai envoyé mon CV et
j'ai décroché un emploi d'assistante marketing. Acces Consultations
est une société de conseil, spécialisée dans les stratégies de
communication, un domaine que je trouve très intéressant. C'est
exactement ce que je veux faire. - Il est possible de concilier
les études avec un emploi à temps partiel. Le semestre prochain,
je travaillerai deux jours par semaine. C'est intéressant de voir
comment une entreprise fonctionne dans la pratique ici.
Sophia Antipolis fait partie des projets d'avenir d'Anna, mais
elle veut aussi aller parcourir le reste du monde. - Je crois
que je vais rester ici deux ou trois ans. J'aime voyager donc
je crois que je vais faire de nombreux voyages. Je peux m'imaginer
en Amérique, en France ou en Espagne dans le futur. Dans
une grande entreprise qui travaille avec Internet. Je crois que
là est l'avenir. - Pour ce qui l'avenir de Sophia Antipolis,
j'imagine que la technopole va continuer à se développer
car c'est vraiment très pratique de rassembler les entreprises
comme celà. À mon avis, Sophia n'est pas très
connue dans le reste de l'Europe mais elle est très bien
située, ce qui me pousse à croire que d'autres entreprises
voudront venir s'installer ici à l'avenir. Anna se trouve
bien à Sophia mais elle pense que certaines améliorations
devraient être faites. - Je crois que le problème
tient au fait que Sophia est avant tout un espace de travail et
d'études où l'on ne s'attarde pas quand la journée
est finie. Il y règne vraiment une atmosphère de
travail et ce serait positif si le site se développait
pour ressembler plus à une ville.
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Christine Fourquet, 24 ans, occupe ici à Sophia son premier
emploi chez Trema, une société scandinave éditrice de logiciels.
Christine est ingénieur logiciel et travaille dur. - Je travaille
énormément et je veux démontrer que je suis compétente dans mon
travail. Christine est originaire du sud de la France et a l'intention
de voyager. Sophia Antipolis est un bon point de départ. - J'ai
eu la possibilité de choisir entre Paris et Sophia Antipolis. Je
trouvais que Paris était trop grand et j'ai entendu dire qu'il y
a avait plein d'entreprises attractives ici. - Je pense que je vais
rester ici trois ou quatre ans. Ensuite, j'aimerais aller passer
quelque temps dans un autre pays comme par exemple l'Irlande ou
le Canada.
Le site exerce une fascination sur Christine. Elle se délecte
de l'atmosphère internationale et ne tarit pas d'éloges
sur sa société et les gens qu'elle rencontre à
Sophia. - Je trouve que les gens ici sont très motivés.
Moi, par exemple, je n'accorde plus à mes vacances la même
importance qu'auparavant dans la mesure où je peux tout faire
sur place. On dispose beaucoup de liberté et il est alors
possible d'organiser sa vie à sa guise. Personnellement,
j'aime skier et les pistes ne sont qu'à une heure d'ici.
J'aime également nager et puis il y a une multitude de happenings,
comme par exemple des concerts, et la vie nocture dans les villes
voisines de Sophia telles que Nice ou Cannes.
Christine estime que Sophia a un pouvoir d'attraction sur les jeunes.
Principalement par le fait des sociétés informatiques intéressantes,
mais aussi pour les environs. - Les gens sont assez jeunes dans
l'ensemble à Sophia Antipolis. Peut-être que les jeunes gens sont
attirés par ce genre de vie professionnelle qui vous donne la possibilité
de choisir vos heures de travail, et ce même si vous travaillez
beaucoup. - Pour une société, c'est positif de se trouver ici. Tout
le monde a entendu parler de la Côte d'Azur et c'est un vrai jeu
d'enfant de décider les sociétés à venir faire une visite ici. J'imagine
que c'est l'une des raisons qui expliquent la présence de ma société
à Sophia. Ou peut-être aiment-ils tout simplement le soleil?! |
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Vijayan Ganapathy a 27 ans et a quitté son Inde natale il
y a deux ans pour s'installer à Sophia. Christine et lui sont collègues
chez Trema où il travaille comme ingénieur logiciel. Il s'intéresse
par dessus tout au développement de logiciels. D'après Vijayan,
Sophia Antipolis est un lieu de travail extraordinaire. - Sophia
Antipolis est la Silicon Valley européenne. On retrouve dans la
région la technologie la plus récente et nombre d'entreprises de
qualité. Nous travaillons tous ici sans compter notre temps mais
nous prenons aussi beaucoup de bon temps. Il y a beaucoup de fêtes
et cela donne un bon mélange de sérieux et de décontraction.
Vijayan est intarissable sur la qualité de vie qu'il a trouvé
ici à Sophia. - La nature est fantastique et les entreprises
sont justement installées en pleine nature. Pour qui accorde
de l'importance à la qualité de vie, c'est l'endroit
où il faut être. Je projette de vivre ici et de travailler
à Trema pendant encore quelques années. Que peut-on
espérer de plus que de vivre et travailler ici à Sophia?
- Évidemment, ma famille me manque mais j'ai une qualité
de vie supérieure. À mes yeux, l'Europe est le centre
du monde. J'ai plus de vacances ici que je n'en aurais en Inde et
j'ai les moyens d'aller rendre visite à ma famille. Voici
comment Vijayan envisage le développement de Sophia Antipolis
: - Nous pourrons avoir un encore plus grand nombre de sociétés
ici et Sophia Antipolis s'étendra. Les États-Unis
sont peut-être le pays des rêves mais je pense que quiconque
est soucieux de sa qualité de vie devrait venir ici. Je crois
que les compagnies vont continuer à affluer ici et, compte
tenu des fusions, l'expansion va se poursuivre. À l'avenir,
Sophia sera le centre d'excellence.
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Pontus Rydin, 31 ans, est suédois et occupe lui-aussi un
poste d'ingénieur logiciel à Trema, mais avec quelques années
d'expériences supplémentaires par rapport à ses collègues rencontrés
plus haut. Il est à Sophia depuis janvier 1999. Pontus habite
à Nice. - J'habite à Nice parce que l'on m'a dit que c'est là
qu'il faut vivre si l'on est célibataire. Sophia est plus un lieu
pour les familles. Ce qu'il y a d'intéressant, pour les gens qui
travaillent ici, c'est qu'il existe une possibilité de se réaliser.
Les gens sont dispersés dans toute la région, ils vivent à Nice,
à Cannes, à Grasse ou dans les petits villages de la Côte d'Azur.
Pontus a suivi un parcours intéressant pendant ses onze
années passées dans le monde de l'informatique.
- J'ai laissé tomber la fac au bout d'un jour, et depuis
onze ans je travaille dans le domaine des logiciels. Au début,
je n'étais qu'un cinglé d'informatique, et voilà
où cela m'a mené. - Cela a été un
défi de venir m'installer en France. Je n'avais jamais
travaillé à l'étranger auparavant et j'ai
pensé que ce serait l'occasion de découvrir le monde;
de plus Trema est une entreprise très intéressante.
Cette expérience me satisfait au-delà de toute attente.
En dépit d'une importante charge de travail, Pontus estime
qu'il jouit d'une grande liberté dans son travail. - Mes
heures de travail dépendent du projet sur lequel je suis,
je travaille parfois huit heures par jour et d'autres fois douze
heures. Vous avez la liberté de choisir quand vous voulez
travailler, c'est un des avantages du domaine des Technologies
de l'Information et des Communications. Il n'a que de bons mots
au sujet de la région au cur de laquelle est située
Sophia. - Sophia est un site unique, situé tout près
de la Côte d'Azur. L'hiver, on peut aller skier à
la montagne et l'été, la plage est toute proche.
Tout est pour ainsi dire à portée de main.
Faire une description de Sophia à qui n'y a jamais mis
les pieds est une tâche ardue. - Il est difficile de décrire
ce qu'il y a de si particulier à Sophia, mais l'atmosphère
qui y règne est spéciale, très internationale.
Cela donne une impression de Silicon Valley à plus petite
échelle. - Je pense que d'ici à dix ans Sophia aura
doublé de taille parce qu'elle n'en est qu'au commencement.
Elle va devenir une place très internationale dans le sud
de la France. J'espère que cette région parviendra
à devenir la Silicon Valley européenne. - Un des
plus grands avantages que retirent les entreprises de leur présence
dans un village tel que celui-ci est la force de leur pouvoir
d'attraction. À l'heure actuelle, il est compliqué
de trouver des personnes qualifiées dans les pays scandinaves
par exemple. Les entreprises doivent chercher à l'etranger
et il est vraiment difficile d'attirer les gens en Suède.
Si une société comme Ericsson (La compagnie suédoise
des télécoms) délocalisait une partie de
son activité vers la technopole, je suis sûr qu'elle
attirerait plus facilement du monde, et peut-être que si
les employés ont une meilleure qualité de vie, ils
deviendront plus efficaces.
Pontus, qui travaille au sein d'une compagnie scandinave à
Sophia, trouve l'ambiance de travaille française un peu
sclérosée. - Si les entreprises pouvaient collaborer
à plus grande échelle, cela leur ferait du bien.
Pontus apprécie sa vie ici et n'a aucune intention de partir
dans un avenir poche. - Mon avenir est ici, au moins pendant quelques
années. J'ai rencontré une française, il
y a deux mois, et je crois bien que cela va m'inciter à
rester ici quelque temps.
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©2003
Bi Puranen
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